L'agenda

Exposition du 6 janvier au 23 février 2023

Exposition du 6 janvier au 23 février 2023
Du 06/01/2023 au 23/02/2023
Famille | Culture
médiathèque La Grenette & à l’Hôtel de VillM

Peintures de Patrick Blanchon
A la médiathèque La Grenette & à l’Hôtel de Ville.

« La peinture est un prétexte pour partir, lâcher prise, se laisser aller à la rêverie et se perdre pour mieux revenir et se retrouver. »

Ce sont des peintures en apparence diverses cependant « l’art de voyager » les relie entre elles, comme une lame de fond.
Réalisées par des formes abstraites à l’huile, ou à l’acrylique selon le moment, elles témoignent d’états d’esprit, d’émotions et relèvent de paysages intérieurs visités.

Les scènes issues de voyages intérieurs, auraient comme personnage principal le hasard, « l’accident » bien plus que le peintre lui-même.
Patrick Blanchon vit de sa peinture depuis une quinzaine d’années. Diplômé des Beaux Arts de Paris, il a d’abord exercé comme photographe d’architecture, photographe de presse puis il s’est perfectionné dans le tirage argentique en noir et blanc, le tirage d’Art. Après avoir exercé de multiples métiers, il s’installe en 2003 comme professeur de dessin et de peinture à Oullins dans le Rhône puis au Péage de Roussillon en Isère.
Il a désormais plus d’une trentaine d’expositions à son actif.

"Quelque chose qui illumine
Avec le sourire mais en plus
Tout le visage
Exactement comme l’irruption du soleil sur un paysage
Pas une seule ombre
Uniquement l’amour qui baigne les traits
Et dans les yeux plus encore
La lumière pleine
Tout cela ne dure pas
Heureusement
car ce serait insoutenable"

Bouleversé par la lecture du livre de Georges Chich, Quelque chose qui illumine, Patrick Blanchon comprend tout à coup que les deux artistes évoquent la même chose, l’un en tant que poète et l’autre comme peintre. Peut-être sous la forme d’une question sans réponse à propos de mots comme la réalité, le familier, l’absence, la présence. Peut être aussi de ce vertige que ces mots provoquent lorsqu’on y pense vraiment, qu’on tente de les suggérer par la poésie ou la peinture.
Cette exposition est donc un rendez-vous pour tenter de rendre compte d’un aveuglement mutuel. Aveuglement non dans le sens d’une gêne, d’un handicap, mais plutôt parce qu’il permet, plus justement, la prise de conscience du vertige de voir et ce tâtonnement lié à la difficulté de le retranscrire.