… Et pour finir, bibliothèque

Façade de la Grenette vers 1989

 … Et pour finir, bibliothèque

En 1975, la municipalité décida une réhabilitation afin de loger au premier étage la vieille bibliothèque populaire jusqu’alors associative et tenue par des pionnières bénévoles de la lecture publique. Par souci d’économie de chauffage, on fit un faux plafond et le lattis harmonieux fut caché à la vue. Une rutilante bibliothèque au mobilier orange accueillit donc à l’étage les vagues successives de jeunes lecteurs, ceci jusqu’en 1990. À cette date, la municipalité décida de rendre l’établissement plus accessible, de le moderniser et d’installer ce qui serait désormais une médiathèque, en mezzanine et au rez-de-chaussée.

Seuls quelques téméraires juchés sur des escabeaux avaient une idée des splendeurs cachées sous le faux plafond de l’étage, jusqu’à ce que les élus lancent de 2003 à 2007 le programme des travaux nécessaires afin de rendre aux ambarrois ce patrimoine unique et précieux. Désormais nommée salle Decour, ce vaste espace accueillait expositions et animations de la médiathèque, ainsi que les chercheurs venus consulter les archives de l’APA, l’Association pour l’autobiographie, installée à partir de 1992 à la Grenette.

Depuis, la médiathèque a vécu une nouvelle phase de rénovation en 2017-2018 : l’escalier de pierre historique invite à circuler entre les deux niveaux où se déploient à présent les collections documentaires. Espace numérique, salle d’animations, salle d’étude et autres poufs confortables incitent les ambarrois et leurs voisins à investir les lieux pour des usages multiples.
L’ancien passage couvert a disparu, l’APA a migré vers de nouveaux locaux, mais les arches de pierre restent immuables derrière de nouvelles façades vitrées… La Grenette aux mémoires est désormais prête pour les évolutions technologiques présentes et à venir.

Hall d’expo de la Grenette au RDC, avant 1990

Passage couvert de la Grenette en 1989

 

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